Un créathon organisé par la Social cup, c’est un journée créative pendant laquelle les participant·e·s, simples curieux·euses ou déjà porteur·euse·s de projets, développent leur idée d’entrepreneuriat social en équipe. C’est une journée d’intelligence collective, de rencontres et d’inspiration !

Anaïs FOURT, Margot HOMMEY et Rebecca GONZALEZ, étudiantes en Master 1 de Management Interculturel à l’Institut de management et de communication interculturels (ISIT), ont participé au créathon de Paris de l’édition 8. Retour sur leur expérience !

Quelques mots sur votre parcours ?

À priori, nous étions 3 étudiantes de première année de Master dont le chemin n’était pas censé se croiser. Ayant intégré le « parcours entreprendre » au sein de notre école, nous sommes arrivées ce jour d’octobre avec des idées plein la tête. À travers notre volonté de changer les choses et de créer un projet qui avait du sens face aux enjeux de société, nos passions ont fini par nous réunir et notre équipe venait de voir le jour.

Nous avons appris à nous connaître lors d’une longue phase d’échanges et nous nous sommes très vite rendues compte de nos passions communes, en particulier pour la culture, les nouveaux moyens de communication et le féminisme. Nous avons réalisé qu’une chose nous reliait sur tous les points et qui, dans le même temps soulignait notre complémentarité : le monde de l’art. Une passionnée d’art pictural, d’art vivant et de musique classique réunies dans une même pièce. Notre thématique était trouvée, l’art, mais l’art accessible à tou·te·s et à destination de tou·te·s. Ayant eu l’opportunité d’effectuer plusieurs stages au sein de diverses structures et en télétravail à cause de la pandémie, nous avons réalisé à quel point notre environnement proche pouvait influencer notre productivité et créativité. Nous avons tendance à oublier que l’espace conditionne notre pensée et nous négligeons le pouvoir du beau sur nos actions.

À partir de cette réflexion, nous voulions trouver un moyen de diffuser le beau et a fortiori l’art au milieu professionnel. En parallèle, nous avons eu l’occasion de participer au créathon, un moment riche en échanges et en nouvelles perspectives. Nous avons eu plusieurs retours très encourageants mais aussi challengeant afin de repenser totalement notre idée et de bien définir nos parties prenantes, à savoir nos bénéficiaires, nos partenaires et nos clients.

Après cette expérience, nous avons commencé à affiner notre idée initiale, délimiter nos champs d’actions et définir nos impacts. Notre projet s’est alors inscrit dans une double réflexion autour de la question des inégalités culturelles, de la diffusion des bienfaits de l’art et de la pratique artistique en entreprise. Art Connection, le nom du projet est apparu comme une évidence. Il permettait d’illustrer notre volonté de créer un cercle vertueux entre nos trois parties prenantes : le salarié, l’artiste et l’entreprise.

Du créathon à l’appel à projets : que représente pour vous la Social cup ?

Plus que la Social Cup, c’est d’abord le créathon, le véritable tremplin dans l’évolution de notre projet. Il a été l’occasion de pouvoir échanger sur notre thématique, de le faire évoluer grâce à des regards extérieurs et d’établir des contacts avec des professionnels mais aussi des incubateurs comme Enactus.

La Social Cup a, par la suite, aussi été une véritable opportunité pour faire avancer notre projet. La candidature a été un moyen de réfléchir plus en détail à l’impact social associé à notre projet, à penser nos solutions de manière plus détaillée et à proposer des offres de services innovantes.

Grâce à la Social Cup, nous avons eu des retours concrets et objectifs sur notre projet.  Depuis nous ne cessons de travailler pour le développer d’une manière juste, équitable et sociale en prenant en compte tous les retours de nos parties prenantes afin de donner naissance à un projet engagé, qui nous ressemble.

Selon vous, comment un jeune peut s’engager face aux enjeux sociaux et environnementaux de sa génération ?

L’engagement des jeunes face aux enjeux sociaux et environnementaux de notre société est symptomatique d’une société en demande d’évolution et de changement. Les marches pour le climat sont un exemple parfait de l’engagement des jeunes caractérisé par le rejet d’une société jugée dangereuse pour les générations futures. Remettre en question nos modes de vie, nos aprioris et notre vision de la société sont tous des moyens de faire un pas vers le changement.

Les petits gestes du quotidien peuvent aussi compter à plus grande échelle. S’engager en milieu associatif, participer à la vie étudiante et à la vie citoyenne, notamment par le droit de vote sont des façons de découvrir de nouveaux centres d’intérêts qui guideront nos parcours, nos envies professionnels et façonneront un engagement social futur.

L’engagement passe aussi par des réflexions intérieures, se renseigner et déconstruire les stéréotypes autour de certaines thématiques, dépasser les tabous et permettre le dialogue, c’est aussi une manière d’être engagé.

Arrivé à un certain âge, ce désir d’engagement peut prendre une forme plus concrète, et c’est à ce moment que l’entrepreneuriat social apparaît comme une évidence. Dans un monde en constante évolution, pouvoir travailler sur un projet porteur de sens face aux enjeux de notre époque, est une chance et une opportunité qu’il faut saisir.

Toute l’équipe de la Social cup remercie Anaïs FOURT, Margot HOMMEY et Rebecca GONZALEZ pour ce témoignage très riche et les félicitent pour leur projet.

Cette année, la Social cup organise ses créathons à Paris (19 novembre), Bordeaux (26 novembre), Toulouse (26 novembre), Strasbourg (3 décembre), Montpellier (10 décembre) et Lyon (10 décembre).

👉 Pour t’inscrire, c’est GRATUIT, c’est par ICI.

À lire aussi