Quitter son travail, se mettre à son propre compte et vivre de sa passion. Beaucoup en rêvent et certain·e·s franchissent le pas. Toutefois, avant de démarrer l’activité de sa société, il faut bien peser le pour et le contre et valider ton projet. Mode d’emploi avec notre partenaire La Banque Postale

Sois clair·e et précis·e

Monte un business plan solide et renseigne-toi sur la concurrence ; fais aussi une étude de marché. Tout ce travail préparatoire va te permettre d’évaluer le financement nécessaire pour te lancer. Pense à regarder du côté des aides de l’état : il existe plusieurs types de subventions, notamment pour les demandeur·se·s d’emploi. Tu peux également faire une demande pour obtenir un prêt bancaire professionnel.
Reste ensuite à penser au statut juridique qui convient le mieux au projet que tu as arrêté. 

Plusieurs options en fonction de ta situation

Soit tu fais le choix de l’entreprise individuelle. Elle permet d’exercer ton activité professionnelle en ton nom, EIRL (Enterprise individuelle à responsabilité limitée) ou auto-entrepreneur·se. Ces statuts sont faciles d’accès et présentent de nombreux avantages fiscaux mais sache que le statut d’auto-entrepreneur·se est soumis à des seuils de chiffres d’affaires. Il n’est donc pas adapté à tout type d’activité !
Soit tu crées une société et tu optes pour la SASU : Société par actions simplifiée unipersonnelle ou l’EURL : Enterprise unipersonnelle à responsabilité limitée. Dans ce schéma, les démarches de création sont plus lourdes et plus coûteuses.
Dernière possibilité : tu souhaites entreprendre à plusieurs. Dans cette optique, mieux vaut alors porter son choix sur la SAS (Société par actions simplifiée) ou la SARL (Société à responsabilité limitée).

Être créateur·rice d’entreprise, un statut social à part

En fonction du statut juridique de ton entreprise et de ta situation, tu peux être entrepreneur·se salarié·e ou entrepreneur·se non salarié·e. Si tu es entrepreneur·se salarié·e, tu relèves de la protection sociale des salarié·e·s et tu acquiers, au fil du temps, des points de retraite Arrco et Agirc.
Si tu es entrepreneur·se non salarié·e, tu relèves de la protection sociale des non-salarié·e·s. À ce sujet, une réforme vient de passer : pour leur protection sociale, les indépendant·e·s relèvent depuis le 1er janvier 2018 de la Sécurité sociale pour les indépendants, gérée par le Régime général de Sécurité sociale (Assurance maladie, Assurance retraite, CGSS) en remplacement du RSI.
Sache que de manière générale, les indépendant·e·s cotisent moins que les salarié·e·s, mais ils sont aussi moins bien protégé·e·s. En matière de couverture maladie, de retraite, de chômage… Pour compenser, ces dernier·e·s doivent donc penser à souscrire à des garanties supplémentaires pour atténuer l’écart. Pense bien à ces différences de traitement avant de valider ton statut social de manière définitive.

La quatrième étape de la création d’entreprise…

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